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08/04/2011

Ce que sais de Vera Candida

images.jpegDeuxième note à propos de  mes récentes lectures  : Ce que je sais de Véra Candida de Véronique Olivadé.

L'histoire, ou plutôt les histoires, se situent dans un pays imaginaire de l'Amérique du Sud. Imaginaire, certes, mais tellement vrai que nous saisit l'envie de le chercher sur une carte. En effet, la présence de l'océan, le climat, le passé de dictature sanglante, le refuge pour ancien nazis nous fait penser à l'Argentine.

Trois femmes, mères et filles, trois destins. Rose, Violette et Véra Candida. Cette dernière est  la seule à finir par découvrir ses origines, à briser le cycle de la misère et de la violence.Courageuse et libre comme Rose sa grand-mère, elle fuit l'île de Vatapuna où elle vit depuis sa naissance pour cacher à sa grand-mère sa grossesse issue d'un viol. Son passé fait d'elle une femme déterminée, parfois dure car ses blessures la rendent méfiante même à l'égard de celui qui l'aime par-dessus tout.

L'écriture mêle beauté des descriptions, toujours sobres en même temps et une certaine familiarité  du langage qui correspond aux différents personnages. Je ne sais pas pourquoi, mais en lisant ce roman je pensais à Sépulvéda.Il me semblait que de l'encre sud-américaine coulait de ce stylo.

 

07/04/2011

Love

Certes, je délaisse de plus en plus ce pauvre blog. Pourtant, j'y pense, je me dis : "Tiens tu devrais écrire ça ou ça. " Mais la procrastination m'enveloppe parfois comme l'araignée enveloppe le papillon. Malgré tout, il m'arrive d'avoir une véritable envie de vous faire partager de belles lectures. Ce sera l'objet des notes suivantes.

images.jpegJe commencerai par LOVE de Toni Morrisson. Alors que les romans  que j'ai déjà lus (Un don et Beloved) tissaient des histoires dont la toile de fond était l'esclavage, celui-ci évoque les rapports passionnés de deux femmes avec le même homme. Deux femmes du même âge dont l'amitié est brisée le jour où le grand-père de l'une devient le mari de l'autre. Lorsque ces faits se déroulent, elles n'ont que 13 ans et l'on voit, au fil du roman la perversion d'un homme adulte détruire la seule belle chose qui soit arrivée à ces deux fillettes. Cette relation n'est jamais simpliste, puisque haine et amour se mêlent de façon inextricable jusqu'à la fin à la fois tragique et bouleversante. Toni Morrison construit ses romans autour des mêmes thèmes, et chaque fois, l'œuvre est "tout à fait la même et tout à fait une autre".Des portraits de femmes, surtout, mères, filles, amantes, victimes de l'égoïsme et de la violence des hommes qui croisent leur route. Des portraits d'hommes, courageux ou lâches, attachants ou repoussants, mais victimes eux aussi du même "péché" : être noir dans un monde pensé par les blancs et pour les blancs.

09/03/2011

De belles fesses…

Une émission intitulée " Pour avoir de belles fesses, m'a inspiré le petit texte qui suit.

 

Les mannequins possèdent des fesses pleines de noblesse. Nulle mollesse, nulle faiblesse, rien qui rabaisse ces fesses de déesse. Aux contreforts point de graisse, mais une peau toute en finesse qui appelle la caresse.
Ces fesses de diablesse sont gardées comme une forteresse afin que jamais la vieillesse n'apparaisse. Á la moindre indélicatesse,c'est le stress ! Des fesses sans sveltesse, quelle détresse pour ces princesses tiroirs-caisse des papes et papesses de la presse qui blesse et oppresse.

Les belles fesses qu'on délaisse perdent leur jeunesse. Les contreforts s'affaissent. Alors, cessent la tendresse et tout le pataquès.

Cependant, qu'elles aillent à confesse, qu'elles prennent le tire-fesses, qu'elles se laissent aller à la paresse ou qu'elles s'adonnent à la vitesse, les fesses sont dans l'allégresse dès lors qu'elles progressent et tiennent leurs promesses.

Donc, pour avoir de belles fesses, traitez-les sans cesse avec rudesse. Á la moindre faiblesse, avant que n'apparaisse la graisse qui les affaisse, d'une humeur vengeresse livrez bataille à la mollesse.