19/08/2011
L'été, enfin !
Juillet, frappé d'amnésie ou de je ne sais quelle folie, s'était paré de grisaille et de froid. On se demandait s'il n'y aurait que 3 saisons cette année. Et puis soudain, le mois d'août a revêtu ses habits d'été. Le soleil et la chaleur, la vraie, celle des étés provençaux, sont enfin sortis de leur curieux assoupissement. Et nous voici, alanguis, à nous gorger de soleil en prévision des froides journées à venir. Les cigales chantent, un peu moins il est vrai, les petits déjeuners sur la terrasse, les dîners à la fraîche, le soir, quand tout s'apaise, sont enfin possibles, comme cela se doit quand tout suit son cours. Et chose surprenante, je n'ai encore rencontré personne pour protester à propos de cette arrivée brutale d'une canicule, bien modeste cependant, si on repense à un certain été 2003. Alors, profitons de ce que l'été nous offre enfin, dégustons nos pêches et nos melons, buvons du rosé bien frais et cueillons les joies éphémères de cette belle saison.
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16/08/2011
Bestiaire : le coucou
Le coucou, ce drôle de grigou,
Vêtu d'aucun froufrou de fou,
Aime, amis, le savez-vous,
Pondre, au gré du vent, n'importe où ?
N'importe où, me direz-vous,
Est-ce chez moi, ou bien chez vous ?
Dans un faitou, ou un fourre-tout,
Chez un matou ou un tatou ?
N'importe où, c'est vraiment partout,
Partout où le vilain coucou
Peut laisser tomber son pitchou,
D'un seul coup, dans un lieu très doux !
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14/08/2011
Si, disait la rivière,…
Si, disait la rivière,
Petit saumon joyeux tu restais dans mon lit…
Si, disait la montagne,
Je pouvais me mouvoir et plonger dans la mer…
Si, disait la souris,
Le chat de mon voisin devenait végétarien…
Si, disait le paresseux,
Les besogneux m'obéissaient au doigt et à l'œil…
Si, disait le chauve,
Je pouvais couper les cheveux en quatre…
Si on mettait Paris en bouteille,
Des forêts sur la lune,
Des palmiers au Pôle Nord
Et des poissons dans le ciel,
Le monde marcherait sur la tête,
La folie nous gagnerait,
L'humour dériderait les hommes,
Si, juste un instant…
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