Hello England !

Demain, si les événements le permettent, mais je pense que ce sera le cas, nous nous envolerons pour l'Angleterre. Une semaine d'immersion totale au pays de ces chers rosbifs dont j'aime la langue, la culture, la littérature, les paysages, l'humour et où je n'ai plus remis les pieds depuis des temps immémoriaux !

Nous allons en premier lieu voir notre fille qui séjourne là-bas, rencontrer ses amis, découvrir ses projets à court et long terme. Mais nous allons également visiter London, Westminster, le British Museum, Tower Bridge et bien d'autres choses encore. Nous  nous promenerons sur les grandes avenues, ferons du shopping, mangerons un fish and chips. Bref, nous allons nous rassasier de l'Angleterre. Nous visiterons aussi la côte sud, les jolis ports, et tout ce que l'on peut découvrir en huit jours. Voilà ! Les passagers en partance pour Londres - Gatwick sont priés de clore leurs valises, de ne pas penser que les grèves vont tout mettre à terre, de passer une bonne nuit et de se rendre à l'heure indiquée sur les billets au bureau des embarquements. That's all folks ! See you next time !

 

J'ai un rhube

J'ai un rhube, ce n'est pas une nouvelle bassionnante, mais il me semble simblement que je ne suis bas la seule. J'ai une copine, appelez-la Françoise pour l'occasion, qui se paye un énorme rhube de cerveau.
Cela s'est manifesté de façon précoce, bien avant les frimas de l'automne puisque cet été elle avait déjà des signes avant-coureurs. Elle est bien allée consulter son généraliste, le broblème c'est qu'il n'a bas abbris à écouter. Il lui a donné un vague cachet, qui a eu l'effet d'un emblâtre sur une jambe de bois. Et aujourd'hui, c'est la catastrophe: écoulement terrible, toux asphyxiante, paralysie, poussée de fièvre avec risque de convulsions. Son médecin trouve qu'elle exagère, et qu'elle bourrait faire un effort, tousser plus discrètement et brendre ses cachets, même si ce sont des blacébos.  Et surtout qu'elle devrait arrêter de se blaindre. Il ne voit pas que si le rhube s'aggrave, elle pourrait être en grand danger de mort. Pôvre Françoise !

Comme un bonbon acidulé

Il en va des livres "jeunesse" comme des autres, il y a des mauvais livres et des bons livres. J'ai remarqué qu'un bon livre jeunesse trouve son public chez les jeunes et les moins jeunes. J'aime la littérature jeunesse, la bonne cela va de soi. La semaine dernière après avoir lu deux livres magnifiques mais un rien déprimants, j'ai eu besoin de quelque chose de plus léger. Mon regard est tombé sur Le matin est servi d'Eric Malpass que j'ai déjà lu au moins deux fois. Ce roman est le genre de roman qui fait du bien que l'on ait dix ans, cinquante ans ou quatre-vingt ans. Le relire c'est sucer avec délice un bonbon acidulé et pétillant.  Le personnage central est Gaylord, un garçon de sept ans qui n'a ni les yeux ni la langue dans sa poche. Il vit dans une grande maison en Angleterre parmi six adultes qu'il encombre, agace  ou fatigue malgré toute l'affection que les uns et les autres lui portent. Eric Malpass sait avec finesse faire vivre le monde de l'enfance et ses envolées imaginaires. Il raconte avec tendresse les aventures et mésaventures de ce monde à part, où la peur et les larmes  ne nous sont pas épargnées, mais où tout finit bien sans mièvrerie. Tous les personnages sont attachants, depuis la vieille tante Marigold jusqu'à la "pauvre" Rose qui tremble de rester vieille fille. Et parmi tous ces adultes, Gaylord est comme une petit insecte plein de bonne volonté, un rien cachotier. Il regarde avec étonnement vivre les adultes, ces êtres étranges qui peuvent même mentir quand cela les arrange. Il a l'art de dire tout haut ce que la décence demande de taire. On rit souvent, on pleure aussi, mais on passe un merveilleux moment.