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22/09/2009

Atelier d'écriture

J'ai complété un petit texte déjà paru sur mon blog, pour présenter la façon dont je conçois un atelier d'écriture, expérience déjà commencée en mai dernier. Là, j'aimerais donner envie. Vous qui me lisez, régulièrement ou pas, pourriez-vous me donner votre avis sur ce texte ? Merci d'avance.

Et si vous vous mettiez à écrire ?

Pour beaucoup d'entre vous, l'idée d'écrire est une idée incongrue, peut-être n'est-ce même pas une idée. Cette activité a toujours été liée au travail scolaire et rares ont été les moments où vous y avez pris plaisir. Il se peut que vous reviviez en pensée les heures laborieuses où vous tentiez, en vain, de trouver quelque chose à raconter pour satisfaire votre professeur. Certains d'entre vous se sont essayés au journal intime, parfois à la poésie, mais la plupart ont abandonné avec joie cette activité dès lors qu'elle n'était plus obligatoire.

Et si, aujourd'hui, vous vous remettiez à écrire ?

Pour quoi faire me direz-vous ?

Pour découvrir un plaisir qui vous est resté étranger : le plaisir de manier votre langue, d'inventer des histoires, des poèmes, le plaisir de vous réconcilier avec les mots, de secouer la poussière qui a recouvert votre imaginaire d'enfant.

Vous vous dites peut-être : "Ecrire ? Mais je n'ai rien à raconter, je n'ai aucune imagination. "

Tout le monde a de l'imagination, mais elle n'a parfois jamais été éveillée, sollicitée, enrichie. Or, il n'est jamais trop tard pour ouvrir notre placard aux trésors. En effet on ne crée pas ex nihilo. Tout ce qu'on lit, ce qu'on voit, ce qu'on entend, ce qu'on vit vient alimenter nécessairement notre écriture. Nous sommes influencés par toutes sortes de sources que nous transformons. De ce fait nous allons trouver dans notre vie, nos rencontres, nos expériences et celles des autres les matériaux pour écrire.

Qu'est-ce qu'un atelier d'écriture ?

C'est un temps d'échange autour des mots qui prend sa source dans des sollicitations diverses visant à mettre à la lumière vos richesses enfouies.

Le but n'est pas de devenir écrivain, mais d'entrer à pas feutrés dans le monde de la création.

Des personnes aux vies différentes, aux parcours à la fois simples et complexes, une tasse de café pour se mettre en route, un petit temps d'échange où chacun se dévoile un peu, puis, on se lance. Des mots sont choisis, des textes sont écrits, et c'est l'étonnement. On est loin des rédactions laborieuses de nos jeunes années. Les mots sont là, riches, drôles, profonds, inattendus. Chaque texte, discrètement révèle un petit morceau de vie. Le besoin de poésie, de beauté, de tendresse se promène furtivement entre les lignes. Ces textes  sont comme des bonbons doux ou  acidulés que chacun savoure. On dit que les petits ruisseaux font les grandes rivières, alors, d'un petit atelier d'écriture peut surgir un grand bonheur.

Lorsque je rêvasse…

Il en est qui passent dans la vie, comme un vol de bécasses qui jacassent dans l'espace . D'autres se surpassent et dépassent toutes les espérances, se muant parfois en de sombres rapaces qui outrepassent leurs droits et par un tour de passe-passe se débarrassent de ceux qui les embarrassent. Certains accompagnés de leurs comparses, repassent et ressassent et finissent dans l'impasse sans avoir rien accompli de sensas, tel le dernier de la classe. Il a y ceux qui amassent, entassent avec audace des biens fugaces et qui jamais ne s'en lassent. N'oublions pas les perspicaces, les sagaces et les efficaces, non plus que les voraces, les bêtasses et les follasses et tous ceux qui nous agacent. Quels qu'ils soient, bécasses, rapaces ou bien limaces, il faudra bien qu'un jour, hélas !  ils trépassent.

17/09/2009

Quelque chose ne tourne pas rond.

Quelque chose ne tourne pas rond. Depuis quelque temps, mon regard est attiré par un phénomène inquiétant. Inquiétant,  parce qu'il menace peut-être l'équilibre déjà précaire de notre planète. Dans les rues, les bus, les voitures, au cinéma, au supermerché, je croise des hommes victimes de cet étrange phénomène. Ils marchent, souvent lentement, vêtus d'une grande chemise ou d'un tee-shirt qui flotte sur leur honorable postérieur. Ils n'affichent pas nécessairement le sourire heureux des personnes qui, en temps ordinaire, connaissent cette situation. Cependant, ils n'ont pas l'air gêné par ce qui me gêne pour eux. Mais peut-être devrais-je cesser de tourner autour du pot et me décider à en venir au fait : je croise de plus en plus d'hommes enceints, voilà, je l'ai dit. Je ne parle pas du petit bedon qui sournoisement gagne la gente masculine dès l'abord de la quarantaine, mais du bon gros ventre qui pourrait annoncer une naissance prochaine. Ces hommes sont souvent jeunes et donc en état de procréer. Alors, je me dis que nous assistons peut-être à une mutation génétique, de l'ordre de celle évoquée par le film de Jacques Demy avec Mastroiani et Deneuve: "l'événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la lune". Ciel ! Pourvu que tout cela ne soit que fantasme. J'aime regarder les femmes enceintes, je suis beaucoup moins sensible au charme de la grossesse des hommes !