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04/09/2009

Lectures

images-3.jpegimages-1.jpegDurant l'été j'ai lu une petite dizaine de livres, trop peu à mon goût. Des livres légers, comme les romans d'Anne Perry sur Charlotte et Thomas Pitt, des livres douloureux et bouleversants comme La stratégie des antilopes de Jean Hatzfeld à propos des rescapés du génocide rwandais. J'ai découvert Toni Morrison, écrivaine américaine, prix Nobel de littérature en 1993, avec son roman : Un don, qui nous plonge dans l'Amérique du XVII siècle lorsque les distinctions des races importaient moins que celles des classes sociales, où les esclaves pouvaient ête blancs ou noirs. Je ne suis pas une habile critique alors je dirai simplement que l'histoire de ces femmes est contée de façon polyphonique, dans un style puissant, très riche qui nous remue profondément.

AU mois d'août, dans une librairie d'Orléans je suis tombée sur un roman au drôle de titre : Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates. J'adore les titres farfelus et celui-ci l'était au-delà de toute mesure. J'y ai jeté un images-2.jpegcoup d'œil. Il s'agissait d'un roman épistolaire. J'au lu quelques lignes et il m'a semblé y retrouver un certain ton anglais. Quelques jours plus tard, sur France Inter, j'ai appris que ce livre était un des grands succès de l'été. Tiré à 8000 exemplaires, il en était, grâce au bouche à oreille, au travail des libraires à 160000 exemplaires, succès dont une des auteurs ne pourra profiter puisqu'elle est décédée. Roman à quatre mains dans lequel il est impossible de deviner qui de Mary Anne Shaffer ou d'Annie Barrows écrit.

Toute l'histoire de ce roman nous est dévoilée à travers une correspondance entre de nombreux personnages, dont certains sont totalement loufoques, et Juliet Ashton, une jeune écrivaine en mal d'inspiration. Je n'en dirai pas plus pour vous laisser le plaisir de découvrir ce roman savoureux, où humour et émotion se mêlent avec habileté.

images.jpegEnfin j'ai découvert Siobhan Dowd, une écrivaine irlandaise, malheureusement décédée en 2007 après n'avoir publié que trois romans. Celui que j'ai lu s'intitule Sans un cri. Il narre l'histoire d'une adolescente irlandaise, Shell, dont la mère est décédée. Son père désemparé, néglige ses trois enfants. La charge de son frère et sa sœur revient donc à la jeune Shell. C'est un roman noir mais dans lequel la tendresse et l'espoir ne sont jamais absents. Á mettre entre toutes les mains de grands adolescents et d'adultes.

03/09/2009

Me vlà !

images.jpegJe m'étais mise en roue libre pendant l'été. Manque de temps, d'inspiration, excès de flemme, soucis d'ordres divers. Et voilà que nous sommes le 3 septembre ! La rentrée a eu lieu pour tout le monde ou presque, les médias nous ont abreuvés de reportages sur les premiers jours d'école, la rentrée des profs, le coût des cartables. Un besoin inextinguible d'arracher les brins d'herbe folle laissés par les vacances s'est fait sentir sur les ondes dès le 28 août. Donc, c'est fait, la rentrée est rentrée. Chacun a rangé dans son kaléïdoscope personnel les effluves d'air marin, le sel sur la peau, les vertiges des montagnes, le goût des produits du terroir, pour en admirer les multiples facettes durant les mois d'hiver. Mais pour l'heure le temps n'est pas à la nostalgie, il faut se secouer et reprendre le cours normal de la vie. Alors, me vlà ! Pleine d'allant et de projets que je savoure par avance. Randonnées, atelier d'écriture, envoi de manuscrits ( eh !  oui, il me faut insister ! ) écriture ! Tout ça ? me direz-vous. Oui, tout ça, en plus du reste et de tous ceux que j'aime et qui occupent mon existence. Vive la rentrée donc, jusqu'aux prochaines vacances !