220253

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/04/2011

Maigrir ou périr !

images.jpegimages-1.jpegLe printemps est revenu, les hirondelles, les pucerons des rosiers et les régimes aussi. Il n'est pas un seul jour sans que Maître Dukan, sœur Weight Watchers ou la papesse du ventre plat, ne nous refilent leurs injonctions pour devenir minces à vie ! Alors que Pâques s'achève, emportant avec lui ses rêves de poules en chocolat et de cloches pleines aux as d'œufs délicieux, l'époque terrifiante du maillot de bain apparaît, tel un petit nuage annonciateur de pluie, à l'horizon de nos préoccupations. Et là, nous nous arrachons les cheveux. Alors que l'hiver nous avait doucettement conduits dans une sorte de létargie où la cellulite et les kilos en trop se faisaient adopter, voilà que sonne soudain la trompette du jugement dernier du capiton ! Á bas les  plats trop riches, voici revenu le temps de la pénurie des calories. Mais comment s'y retrouver ? Qui de Maître Dukan où de la Papesse du  ventre plat a raison ? Faut-il renoncer à jamais aux fruits et légumes, manger de l'ananas pendant 15 jours, ou au contraire manger de tout intelligemment et raisonnablement ? Ceci frise la crise existentielle. Il est selon les cas interdit d'associer manger et plaisir. Se nourrir, oui, mais à bas la gourmandise et la saveur dans nos palais. Alors, il nous arrive d'en avoir par-dessus la tête ! Ces fichus kilos nous gâchent la vie. L'injustice flagrante de la nature nous démoralise et une envie irrépressible nous saisit de mettre à la poubelle conseils et conseilleurs et de nous autoriser la gourmandise sans que la culpabilité et la jalousie ne nous écrasent de leur excès de poids !

10/04/2011

La couleur des sentiments

images.jpegDernière note, du moins pour le moment, de mes récentes lectures.

J'ai littéralement dévoré La couleur des sentiments de Kathryn Stockett. Un premier roman et une réussite totale.

Grâce à une narration polyphonique, Kathryn Stockett raconte la vie des bonnes noires et de leurs patronnes dans la ville de Jackson, Mississipi, en pleine période ségrégationniste. L'action se déroule sur deux ans, avant et après l'assassinat de John Kennedy et au moment de la lutte en faveur des droits civiques. Trois femmes que tout sépare, les noires Aibileen et Minny et la blanche Skeeter, se trouvent unies dans une même entreprise, hautement risquée : la publication d'un livre de témoignages sur les conditions de travail des bonnes noires dans les familles blanches du Sud. Á travers les récits de chacune de ces femmes, nous découvrons en profondeur la mentalité du Sud de cette époque, les préjugés qui séparent les deux communautés, tel un mur infranchissable, l'injustice des lois ségrégationnistes, le racisme et sa cohorte de violences. Rien de nouveau en somme, et en même temps le  regard neuf sur tout cela d'une jeune femme issue de cette région. Rien de manichéen dans ce récit. Il n'y a pas les gentils noirs d'un côté et les méchants blancs, mais des portraits nuancés de femmes  et d'hommes qui ont tous leurs raisons pour être ce qu'ils sont. Un beau récit sur l'injustice, l'amitié, le respect, mais aussi l'orgueil et le snobisme.
Seule la traduction du titre me semble bien falôte. Le titre anglais est The Help et me semble nettement plus juste.

09/04/2011

Les Déferlantes

images.jpegJ'ai enfin lu ce beau roman dont tout le monde me parlait. J'avais une certaine réticence. En effet, j'avais été déçue par le dernier opus de Claudie Gallay L'AMOUR EST UN ÎLE dont l'histoire se déroulait en Avignon, ma ville, durant le festival. C'était le premier roman de cette écrivaine que je lisais et j'avoue que je n'avais pas pu m'attacher aux personnages ni au style d'écriture. C'est donc sur la pointe des pieds que j'ai pénétré dans Les déferlantes. J'ai immédiatemnt été happée par l'histoire. Une narration à la première personne, des personnages taiseux, pour la plupart repliés dans le coquille de leur passé blessé et, pour certains, rongés par la rancune comme les voitures sur le quai du petit port sont rongées par le sel des embruns.

L'histoire, dont je ne dirais rien, de peur de trop dévoiler, se déroule lentement, au rythme de la vie près de La Hague, au milieu des oiseaux, des effluves marins et des nuages. Les déferlantes, ce sont ces énormes vagues qui se déchaînent lors de tempêtes, mais ce sont aussi celles des vies. Petit à petit les pièces du puzzle se mettent en place,et le secret de toutes ces existences ordinaires et fortes est révélé.