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18/06/2010

Ma fille revient !

 

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Je parle rarement de moi de façon claire et précise sur ce blog, car ce n'est pas le but. Le but, vous l'avez compris, ce sont de petites notes sur des sujets divers et variés. Dans le jardin que je vous offre à visiter, il reste un petit carré secret dont j'entrouvre rarement la porte. Mais aujourd'hui, sans me dévoiler de façon indécente, j'ai envie d'écrire : " Ma fille revient ! " Et alors, me direz-vous ? Elle revient ? Pourquoi ? Elle était partie ?

Eh oui, elle était partie depuis début janvier vivre une aventure dont elle revient enrichie, mûrie, transformée. Une grande adolescente s'est envolée un jour froid de janvier, et une femme revient au temps chaud. Et la joie des retrouvailles est à la mesure du reste : gigantesque !

Lorsqu'on met un enfant au monde, on n'imagine pas un instant tout ce que cela implique, même si c'est le troisième. On regarde ce bébé, émerveillé d'avoir participé à sa venue. Au fur et à mesure que l'enfant grandit, on découvre son caractère, son tempérament, ses goûts, ses talents, ses travers. On l'aime, même si parfois on est fatigué et prêt à lui coller une bonne râclée. On rit et on pleure avec lui, on lutte, on résiste, on cède. En bref, on vit des tensions et des joies uniques qui forment un incroyable kaléidoscope. Puis un jour, l'oisillon prend son envol. On n'est pas forcément prêt à cette séparation. Elle peut être douloureuse, surtout si l'on s'inquiète du choix qui motive ce départ. Mais, comme le disait le poète libannais, Khalil Gibran : "Vos enfants ne sont pas vos enfants…Bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas." Alors on accepte. Tout. Par amour. Parce que rien d'autre n'est envisageable. Et on est heureux de le faire et de l'avoir fait.

Autrefois ceux qui partaient au loin savaient qu'ils ne reverraient probablement jamais leur famille. Heureusement, de nos jours, les départs, même les plus lointains peuvent être suivis d'un retour. Aussi, dans une semaine, ma fille revient. Même si elle repartira en septembre faire un autre voyage, sous d'autres cieux, nous allons jouir de sa présence et elle de la nôtre. Vivent les vacances !

 

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