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26/05/2009

Compter les moutons

images.jpegIl paraît qu'en cas d'insomnie, il faut compter les moutons. Ce serait un moyen infaillible de venir à bout d'un sommeil réticent.

Dans la nuit de dimanche à lundi, après avoir dormi une petite demi-heure, je me suis réveillée, sans raison. Les heures ont commencé à défiler, et moi à attendre le retour de Morphée. En vain. Le dieu du sommeil m'avait oublié. Probablement un de ses trous de mémoire relativement fréquents. Je décidais donc, suivant le vieil adage, de compter les moutons. Les yeux clos, je me mis au travail : un mouton, deux moutons, trois moutons, quatre… ? Mais qu'était-ce ? En lieu et place du mouton attendu, une chèvre sautait la barrière de mon rêve. Stupeur ! Je réitérais donc : un mouton, deux moutons, trois moutons, quatre… Voilà ma chèvre qui faisait encore sa belle. Certains ne comprendront pas pourquoi il vaut mieux compter les moutons que les chèvres. Qu'ils réfléchissent un instant. Le mouton est un animal éminemment stupide et sans grande initiative. C'est un suiveur. Voyez les moutons de Panurge. Ils suivent le premier d'entre eux, et se jettent dans la mer ! Donc, compter des moutons ne présente aucune difficulté. Il n'en va pas de même des chèvres. Les chèvres sont intelligentes, indépendantes et n'en font qu'à leur tête. L'exemple le plus célèbre est celui de la chèvre de Monsieur Seguin qui finit par se faire dévorer par le loup. Il n'était donc pas question que j'accepte une chèvre dans mon dénombrement. Elle ne se gênerait certainement pas pour sauter la barrière dans l'autre sens ou pour bousculer ceux qui se pressaient  pour prendre leur tour. Bref, cette chèvre, au lieu de me conduire doucement dans le repos allait perturber ma nuit. Ce qu'elle fit en fin de compte, puisque je ne parvins plus à compter quiconque et restai éveillé jusqu'à ce que sonne le moment de me lever ! J'imagine que mes  moutons attendent en bêlant que je veuille bien reprendre mon décompte. On verra ça à la prochaine insomnie. 

Commentaires

^^
Je devrais m'y mettre aussi, quand les heures s'égrènent trop lentement devant mes pôvres yeux ouverts, au coeur de la nuit!

Mais dans ces moments-là, devant mes yeux, il n'y a rien... Rien que le néant du sommeil enfui et l'écrasante réalité du profond sommeil de ceux qui se reposent paisiblement autour de moi!

"Biquette! Biquette! Reviens!" criait M.Seguin.
"Wouh! Wouh!" hurlait le loup.

Écrit par : Delph | 27/05/2009

Bien sur que l'on donne les moutons à compter parce qu'il est soi disant stupide au point de suivre le précédent....néammoins il y a dans chaque animal une part de sagesse: celle d'obéir au berger et de se confier aveuglément en lui...belle qualité que la confiance qui nous fait souvent défaut !!!! et que dire de l'esprit de corps ???? donc on peut dire que la stupidité n'est toujours que partielle !!!

Enfin je te dis cela mais je ne connais pas vraiment l'insomnie!!!! le sommeil me saisit toujours trop vite !

Écrit par : geneviève | 04/06/2009

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