10/04/2009
Peu m'importe
Peu m'importe le vent,
Peu m'importe la neige,
Peu m'importe la pluie qui tombe à tue-tête,
Et le soleil qui fond l'asphalte noir.
Peu m'importe l'orage qui déchiquette le ciel,
Et la bise vorace qui bouscule les flots.
Peu m'importe…
Peu m'importe le froid,
Ta main a saisi la mienne
Et réchauffe mes espoirs transis.
Peu m'importe la solitude,
Je porte toujours en moi
Le bonheur infini de pouvoir te parler.
Peu m'importe les chagrins,
Ils ne sont grâce à toi
Qu'une poignée de sable envolée dans le vent.
Seule m'importe ta voix aux variations infinies,
Voix douce qui panse mes blessures,
Voix ferme qui secoue mes atermoiements,
Voix précise et claire, audible dans le silence d'une mer étale
Comme
Dans le fracas des vagues en furie.
08:07 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Quel bon moment passé dans la lecture de ce poême.Continus à écrire tu ravis,j'en suis sûre ,beaucoup de lecteurs.
Écrit par : mimi | 10/04/2009
Il est très beau ce poème Maman.
Je t'aime!
Écrit par : Clotilde | 11/04/2009
Très beau ton poème - J'adore les poèmes d'amour et celui-là me parle beaucoup - Je t'envoie ce petit haïku de ma composition qui répond au tien -
"Le silence, un train....
Et le murmure de nos mains
Qui s'étreignent dans la nuit noire."
Je pense aussi à tous ces chanteurs qui disent l'amour à ravir : Aznavour - Cabrel... -oui décidément, vive l'amour ! c'est notre principale nourriture - Bisous -
Écrit par : Françoise | 12/04/2009
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