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20/03/2009

L'enfer est pavé de bonnes intentions

Avant-hier, il faisait un merveilleux temps de printemps. Pas de vent, grand soleil, température quasiment estivale. Le rêve. Ça y était, l'hiver était enfin fini. Tout ceci pour en venir où ? Á mon ado chéri. Hier matin, à son départ pour le collège, il a humé l'air matinal et a décidé que désormais il n'avait plus besoin d'anorak. Le voilà donc parti, nez au vent (qui n'était pas levé) légèrement vêtu d'une chemise en coton lui découvrant le nombril et d'un gilet plus décoratif qu'efficace. Lorsqu'à mon tour je mis le nez dehors, je découvris que le vent s'était levé, que des nuages arrivaient et que l'air avait considérablement fraîchi. Adieu douceur printanière de la veille. Que pensez-vous que je fis ? Je ne pouvais laisser mon ado chéri se geler toute la journée ! Je l'imaginais grelottant, appuyé sur un mur exposé au soleil, attendant la fin de l'interminable récréation. Je fis donc ni une ni deux, je m'emparai de son anorak et au volant de ma p'tite auto, je volais courageusement à son secours. Direction le collège. Tandis que je roulais et croisais des flots de manifestants armés de banderoles, je commençais à douter. Peut-être que mon gugus n'allait pas apprécier mon initiative. Pensez-donc, il aurait l'air du fifils à sa maman poule qui savait pas lui lâcher les baskets (neuves en l'occurrence). Parvenue au collège, je me garai, sortis avec l'anorak à la main, hésitai. Quelques jeunes groupés devant l'établissement durent se demander ce que je faisais. Puis je remontai dans ma voiture, avec l'anorak, convaincue que parfois on aime mieux souffrir que d'être ridicule. Entre le froid et un anorak apporté devant ses camarades, j'étais certaine que mon ado n'hésiterait pas. Entre deux maux, il faut choisir le moindre. 

Á la fin de la journée j'ai eu la confirmation que ma bonne idée était très mauvaise. Ouf ! Nous l'avons échappé belle. J'ai frisé l'incident diplomatique. Je comprends pourquoi l'on dit que l'enfer est pavé de bonnes intentions.

Commentaires

Dur dur d'être maman!
Et dur dur d'être le fils ou la fille de sa mère, parfois!

ET comme chantait Jordy, il y a fort longtemps : "dur dur d'être un bébé!". Le pauvre, en voilà un qui a dû connaître cet enfer-là!

MAis chez vous, tout va bien, le pire a été évité!
"L'ado" at-til attrappé un rhume, malgré tout?
bisous**

Écrit par : Delph | 20/03/2009

J'ai le même à la maison... Le même genre d'ado, bien sûr !!!
Je crois que j'aurais été jusqu'au bout et remis l'anorak !!!
Bisous à toi Véronique !!!
Sylvie

Écrit par : Sylvie | 20/03/2009

je te reconnais bien là Véronique...dans l'immense respect que tu as pour la personne en général quelle soit fils ou autre... et dans la délicatesse à ne pas vouloir blesser ou gêner !

Écrit par : genevieve | 27/03/2009

Les commentaires sont fermés.