09/02/2009
Le Ventoux
Lorsque je descends vers Avignon je l'aperçois. Il ressemble à un géant. En ce mois de février il a revêtu une immense cape blanche qui recouvre une partie de ses flancs. Après la fonte des neiges, ses roches calcaires se détachent en un faux col rugueux. Je ne me lasse pas de le voir surgir soudain au détour d'une rue, plein de sa force tranquille. Il est le veilleur de notre région. Solide, immuable, rassurant, toisant de loin le Rhône dont les eaux tumultueuses aiment à se répandre sur les berges et dans les jardins.
Quand on se décide à le voir de plus près, on marche à travers les pins et les chênes dont le parfum, en été, est exacerbé par la chaleur. Si on a l'audace de gagner le sommet, on apprécie la fraîcheur de l'altitude, la pureté de l'air et les framboises au mois d'août . Il arrive que l'on aperçoive des chamois dans les pierriers ou sur le sentier que l'on a emprunté. Je n'ai jamais encore croisé la chèvre de M Seguin. Il paraît que le loup l'a mangée un soir d'été.
18:26 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Mais non, le loup ne l'a pas mangée, c'est la version fausse!!!!
En vrai, le loup était devenu végétarien pour les beaux yeux de la petite Marlaguette!
Et la chèvre -de Monsieur Seguin- a ainsi eu 7 chevreaux très futés!
Mais entre-temps, le loup avait retrouvé son véritable appétit....
Houhououououou!!!!!
Écrit par : Delph | 09/02/2009
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