12/02/2009
Une parenthèse de fraternité
Je suis allée écouter un homme, nommé Henry Quinson, qui, à l'âge de 28 ans a décidé d'abandonner un poste de traider fort lucratif pour la vie monastique. Après quelques années passées dans un couvent cistercien il a fondé une communauté de moines dans une cité HLM des quartiers nord de Marseille. Là, sans prosélytisme, lui et ses compagnons ont tissé des liens d'amitié et de fraternité avec les musulmans de ce quartier. Ils ont mis en place un soutien scolaire à l'intention des enfants. Ils sont totalement immergés dans cette cité où ils sont connus pour ce qu'ils sont : des chrétiens engagés dans une vie de don de soi. Cet homme était touchant à cause de sa simplicité et de sa modestie. Il ne désire pas être une référence ou un modèle à suivre. " D'autres que moi font des choix aussi radicaux, et personne n'en parle. " On le sent pressé de retourner à ce qui est le plus important pour lui, à savoir ce qu'il vit dans ce quartier.
Je trouve que ce genre de témoignage fait du bien. On nous parle tant de ce qui va mal, des choses atroces commises çà et là, qu'on finit parfois par désespérer de l'humanité. Ces personnes sont des parenthèses de fraternité et elles consolent du reste, elles nous invitent à lever les yeux plus haut. Oui, le monde est fou, mais au cœur de cette folie il existe des gens encore plus fous qui font le pari de l'amour.
21:23 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Alors moi, je dis: Bravo, sur toute la ligne, pour toutes les lignes!
Je reviendrai pêcher à la ligne!
***.
Écrit par : Marie-claude | 19/02/2009
Les commentaires sont fermés.