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15/07/2011

La géométrie des silences de Marc Buléon

images.jpgMarc Buléon est conteur, et il raconte des histoires. Dans son parcours professionnel il a été amené à animer des ateliers dont les participants sont des adultes autistes. Ce mot, à lui seul, crée en nous une crainte, une interrogation, pour certains même une répulsion. Il y a divers degrés dans l'autisme et si certains restent toute leur existence en marge de la vie, de notre vie, d'autres s'en sortent, parfois pas trop mal, d'autres fois avec éclat.

Marc Buléon, avec l'accord de ces hommes et femmes qu'il côtoie depuis de nombreuses années et celui de leurs parents, a mis en scène leur vie.
Dans un spectacle où il est seul sur scène, il fait vivre Laure, Elisabeth, Daniel, Alexandre, Damien et PépépéBueno.( J'ai un doute à propos du prénom) Ce dernier est le fil rouge du récit. Á travers son passé d'enfant trouvé au Brésil, adopté en France, aimé par ses nouveaux parents, diagnostiqué "autiste" et envoyé dans un centre pour autistes, nous rencontrons ses autres compagnons de voyage. Marc Buléon interprète tous les rôles et petit à petit nous les découvrons, attachants, différents et pourtant si proches de nous. Il y a des moments très drôles, d'autres terriblement émouvants. La mise en scène est sobre pour donner à la parole de tous ces êtres l'attention qui lui est due. Pourquoi Géométrie des silences ? Probablement parce que Pépépébuéno aime le silence par-dessus tout.

 

Ce spectacle a lieu à Avignon dans le cadre du festival Off, sur l'île de la Barthelesse juste à côté du camping de Bagatelle, sous le Chapiteau Théâtre Fou. Si vous êtes par-là entre aujourd'hui le le 31 juillet, allez y, vous ne serez pas déçus !

01/07/2011

Trop c'est trop

images.jpegAvez-vous remarqué que l'on est toujours "trop quelque chose" ? Trop petite, trop grande, trop jeune, trop vieille, trop maigre, trop grosse, trop bête trop intelligente, trop lent, trop rapide, trop beau ou trop laid. Parfois, on est trop, tout simplement. Á nous de remplir les pointillés.

Et puis il y a eu l'affaire Strop-SSKahn". Une histoire sordide de "trop-matisme", vraiment trop bête quand on sait que le trop-hée visé était la présidence de la France. Mais bon, ainsi va le monde, les trop grands et les trop petits font rarement bon ménage. Notre favori de la troïka du parti socialiste fut dirigé au trot dans un lieu où, comme disait Voltaire "on n'est jamais incommodé du soleil. " et son intronisation devint impossible.

Et puis aujourd'hui, une rétrospective de la vie de la plaignante laisse penser qu'elle aurait atrocement menti. Un peu trop et trop souvent à de trop nombreuses reprises. Les atrocités dont il est accusé sont frappées d'atrophie. Notre ostrogoth aux mains balladeuses voit poindre à l'horizon son élargissement et son statut de pervers haut de gamme passer à celui de pauvre estropié.

Décidément, c'est trognon ! Et sur ce, je suis trop contente de partir en vacances mais pas sous les tropiques, c'est trop cher et trop loin.